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[ Concert ] Soirée Metalo-Zénob: Le retour d’Exotoxic et le lancement du nouvel album d’Outlying



affiche du show

C’est dans une ambiance bien accueillante, que ce samedi 22 Novembre, au Zénob en compagnie d’une assemblée composée de plusieurs têtes connues de l’underground (Apocalyptic Fear, Hopeless Nation, et autres). Ça sent le heavy metal et la joie de tous de se retrouver pour l'événement. Dans une ambiance tamisée, ‘’taverneuse’’, nous revoilà tous bien impatients de découvrir ensemble ce nouvel album: Oblivisci, d’Outlying et, pour ma part, de découvrir ce groupe de grindcore (Exotoxic), moi qui est toujours en apprentissage sur ce style. À noter que je ne ferai pas un intense descriptif de l’album d’Outlying, étant déjà fait d’une main de maître par Sacha Gonthier dans une des chroniques précédentes d’Éloquence Art. Je me concentre sur la soirée et je vous laisserai deux vidéoclips pour chacune des formations pour vous donner le ton et l’ambiance de cette dite soirée. 


Exotoxic

pochette

Dominique Naud: voix/basse

William Tizzard: guitare

Stéphane Patry: batterie


Ce que j’ai grandement apprécié, pour moi, le néophyte du genre grindcore, c’est toutes les descriptions données par Dominic, pour bien connaître la formation dans le temps (compositions) et certains descriptifs pour mieux comprendre les thématiques. On commence avec le vieux matériel comme Face the Facts et Decadence Decade, toutes deux écrites en 1992. D’un guttural gras et une cadence frénétique… maintenant j’ai une autre référence du style, autre que Soil of Ignorance et ça brasse à souhait.  Par la suite on y va avec une suite de chansons composées en 2019, entre autres Believe, Let’s Grind thy Soul qui nous rappelle de ne pas croire tout ce qui est dit, tout ce que l’on voit. Il faut dire qu’Exotixic sont présentement en écriture et nous ont proposé plusieurs nouvelles pièces. Pour l’album, Dominique m’a confirmé dix titres, dont près de la moitié en français. Alors on y va avec un premier titre, Le Grand Vide, qui est relié à une histoire vraie d’une dame qui est morte lors d’un accouchement à cause d'un refus de transfusion (relié au droit de sa religion). Par la suite on s’amuse avec un titre traduit du groupe Napalm Death: Approche Négative… toujours le pied dans le fond sur l’accélérateur. Mon préféré arrive: La Fleur du Mal, avec son début sombre et lent, presque cérémonial. Ils nous font  un cadeaux en terminant avec leur tout premier titre écrit en 1989: Incinerator, pour terminer avec Rotter, nouveau matériel qui termine la prestation enragée dans un mixte de thrash et grindcore. 




OutLying


pochette d'album

Fred A Dubeau: voix/ guitare

Charles Alex Bilodeau: basse/voix (back)

Martin Reitler: batterie




Nous aurons droit à presque l’intégrale de l’album Oblivisci qui débute, en ce spectacle, par une trame sonore lugubre, qu’on ne retrouve pas sur la version de l’album de The Raven is Gone. Novembre, un peu plus tard avec sa douce amenée qui se change en bouleversement musical, superbe pièce avec ses changements de tempo. La voix de Fred, un ‘’scream’’ que j’adore avec un bon support de Charles Alex comme choriste. Pitch Black Serum, une de mes préférées de l’album par son texte, sur l’illusion de toute cette vie basée sur tant de choses futiles qui nous laissent dans la complaisance et la déconnexion totale entre humains. Stigma, une pièce qui donne lieu à un rapide et superbe solo. Puissante pièce détonne dès les premières notes. Il y aura toujours de la place dans la musique d’Outlying pour des passages plus doux, plus tristes et sinistres. La pièce The Last Time, de l’album Scars of Daylight  en est un bel exemple. Suite à un interlude et un échange avec les spectateurs, nous voilà rendus à la pièce de résistance. La pièce Dreamless Nights, étant divisée en trois parties, un peu comme le font si bien les formations de rock progressif. Une pièce qui nous interpelle sur le problème de consommation (alcool, drogue ou autres). De l’illusion au trépas, du plaisir à court terme au lendemain où l’on doit se réveiller dans un monde que l’on a détruit ou du moins qui est à reconstruire. On y retrouve de belles nuances qui me gardent attentif à l’histoire racontée.  En conclusion, une belle réussite. Donc oui, prenez le temps d’écouter l’album Oblivisci et n'hésitez pas à aller les voir en spectacle. Pour leur part, ils sont prêts à faire des spectacles pour 2026 et ce sera un plaisir de les revoir.



Christian Lamothe, chroniqueur de l’Underground


Pour écouter et encourager ces formations de notre underground musical, voici les lien:



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