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[CONCERT] Les Soirées SF Présentent : Becoming The Bully avec Descape, Polygraph et The Space Between Us



Le samedi 8 novembre, j’ai eu la chance de mettre les pieds au Studio Sonum pour la toute première fois, juste à temps pour une Soirée Studio Sonum mémorable.

Ce n’était pas le Sonumfest à proprement parler, mais le line-up n’en restait pas moins une véritable démonstration de force de la scène locale :

The Space Between Us

Polygraph

Descape

Becoming The Bully

(En ordre d’apparition)



Célébrant la sortie de leur tout premier EP « Beyond the Void » depuis leur tout premier single de 2022, The Space Between Us ouvre le spectacle avec une vitalité débordante et des mots qui résonnent fort dans le cœur du public — des paroles d’espoir et de résilience malgré les conflits intérieurs. Une sorte d’écho poétique à ce que vivent bien des bands locaux derrière les coulisses.

La foule, plutôt intime mais complètement survoltée dès le début de la soirée, s’est laissée emporter par le mélange explosif de pop et de heavy métal propre à The Space Between Us. À noter, la présence de chanteurs invités qui ont enflammé la scène pendant la performance — notamment JC du podcast https://cestquoitonband.com, qui s’est donné à fond au micro.

C’était ma première fois à les voir live, et honnêtement, on sentait l’amour pur du public pour eux — et c’est facile de comprendre pourquoi. The Space Between Us, c’est un band qui se donne corps et âme, qui fait ça pour la passion, pour le vrai amour du craft.



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AyOYe!! Prochains sur scène: Polygraph. Un des piliers de la scène locale, solidement ancré dans le paysage metalcore de la région. À force de multiplier les shows, ils se sont rapidement taillé une réputation de groupe constant, discipliné et efficace. Ce soir, c’était encore une preuve de ça. 

Leur prestation était serrée, percutante, livrée avec une assurance tranquille qui montre à quel point ils prennent leur place sans forcer. Le set mélangeait plusieurs tounes de leur tout nouvel EP (Nightbloom) avec quelques incontournables de leurs débuts. L’énergie était bien là  — certains reprenaient les screams parfaitement mot pour mot quand le micro leur passait devant, preuve de la force de leur fanbase. Et malgré le manque d’espace, y’a quand même eu un courageux qui s’est lancé en crowd surf.

J’ai eu la chance de voir Polygraph quelques fois dans les dernières années, et je peux dire qu’ils tiennent leur bout.



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Jouant leur tout premier show de l’année, le troisième band à monter sur scène ce soir-là : Descape. Impossible de raconter fidèlement la soirée sans mentionner le petit pépin technique qu’ils ont eu avec leur backing track dans les moniteurs, ce qui les a fait commencer un peu en retard. Mieux vaut tard que jamais, comme on dit ! Dans la continuité de la soirée, eux aussi ont profité de l’occasion pour présenter leur tout nouvel EP, « As We All Wither », maintenant sous l’étiquette Seek & Strike.

C’était aussi leur premier show en live depuis le départ du drummer Mathieu Desroberts, remplacé par Gabriel Beaulieu — qui a clairement prouvé qu’il était solide derrière ses baguettes de drum, surtout en gardant le tempo sans backing track. Tout s’est déroulé comme sur des roulettes avec une foule qui ne les avait pas vus depuis presque un an. Le public leur a réservé un accueil des plus chaleureux.Un moment marquant : le chanteur Dom a profité du show pour offrir un gâteau d’anniversaire à l’un des deux guitaristes, Bobby — Awww.

J’attendais depuis longtemps de revoir Descape comme plusieurs autres dans la foule, et mis à part le petit souci technique qu’ils ont su contourner sans problème, ils ont encore une fois tout donné. Mon moment fort à mon avis: leur interprétation de leur nouveau morceau « Nimbus » — killer !



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Pour finir bien la soirée, tout droit venus de Saint-Jean-sur-Richelieu : Becoming the Bully. Ils ont pris d’assaut la scène avec une énergie brute et une touche bien hardcore, et même si la salle s’était un peu vidée après Descape, ils ont quand même livré des breakdowns à faire trembler les murs pour ceux qui sont restés. La salle s’est vite remplie de nouveau en milieu de set, comme un appel à la guerre pour ceux qui fumaient dehors.

Becoming the Bully n’utilisait apparemment aucun backing track contrairement aux autres groupes de la soirée, rien de fancy — juste du metalcore brut et sans détour. Avec près d’une décennie d’expérience, c’était de loin le groupe le plus vétéran de la soirée, et ça paraissait : une présence directe, assurée. Pour moi, ils ont remporté haut la main le prix du meilleur « EUGHH!! » breakdown de la soirée. Disons qu’ils sont montés sur scène et ont emballé la Soirée Sonum avec un joli ruban.

C’était la première fois à voir Become the Bully en live, et vu leur performance du 8 novembre, ce ne sera certainement pas la dernière.



Photographe : Akame Strawberry

Chroniqueur : Rod Latulippe

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