[ Cinéma ] Until Dawn : La mort sans fin
- Joe lacerte

- 5 oct.
- 3 min de lecture
Bonjour à tous !
Pour ma première critique ciné, j’ai décidé de la faire sur un film que j’attendais avec une
certaine impatience. Étant un ÉNORME fan du jeu d’horreur dont il est inspiré, je ne pouvais pas
passer à côté. Eh oui, vous avez bien lu : aujourd’hui, on s’attaque à Until Dawn.

Until Dawn est un film réalisé par David F. Sandberg, à qui l’on doit le bon Lights Out et le plutôt appreciable Annabelle 2, mais aussi Shazam… et son horrible suite.
Je vais être direct sur un point : non, ce n’est pas une adaptation fidèle du jeu. Déjà que celui-ci est un hommage au cinéma d’horreur de série B, adapter une œuvre vidéoludique déjà très cinématographique… ça n’avait, à la base, aucun sens.
L’histoire suit Clover et ses amis, qui partent à la recherche de sa sœur disparue l’année précédente. Le groupe finit par se retrouver coincé dans un chalet piégé. Ils réalisent qu’ils sont obligés de revivre la même nuit infernale, avec pour seul changement la menace qui les traque. Le groupe va devoir survivre jusqu’à l’aube s’ils veulent espérer s’échapper, avec la peur constante que leurs morts deviennent définitives.

Le pitch est simple et n’a rien de révolutionnaire, mais soyons honnêtes : aujourd’hui, il est difficile de vraiment réinventer le genre. Cela dit, je n’ai pas trouvé que le film tombait dans l’overdose de clichés. Oui, encore une fois, on a un personnage à la recherche d’un proche qui finit dans un endroit étrange, mais il faut bien un prétexte, non ?

Je trouve seulement dommage que, quitte à ne pas adapter fidèlement le jeu, ils n’aient même pas repris l’élément essentiel du titre : l’effet papillon. L’idée de revivre une nuit sans fin pour mieux survivre aurait été parfaite pour exploiter cette mécanique, mais ce n’est jamais vraiment utilisé. On a juste l’impression que la production avait déjà un scénario sous la main, et qu’ils ont collé le titre Until Dawn dessus pour vendre un peu plus de tickets au cinéma.
Côté casting, on retrouve notamment Ella Rubin (Anora) et Michael Cimino (Love, Victor), mais
je dois avouer que leurs personnages étaient relativement vides et inintéressants… comme
presque tous les autres, d’ailleurs. Ils passent leur temps à expliquer ce qu’ils voient et à faire de
l’exposition. C’est saoulant. Je suis là pour les voir mourir, pas pour qu’ils me détaillent chaque
action. On est quand même au cinéma…

Heureusement, le casting nous a laissé le personnage du Dr. Alan Hill, ici interprété — comme dans le jeu — par l’inégalable Peter Stormare (Prison Break, Constantine, John Wick 2). Je ne
dirais pas que son personnage est mémorable, mais cet acteur a de la classe dans tout ce qu’il
fait. Regarde-le jouer Lucifer dans Constantine, sérieux !
Ce qui est plaisant, c’est que son personnage n’est pas juste un clin d’œil pour les fans : il a un
véritable rôle dans le film. Perso, quand il a été annoncé au casting, je pensais qu’il ferait juste
un petit caméo et j'ai eu le plaisir de me tromper
En parlant de ça, pour ceux qui ne connaissent pas le jeu de Supermassive Games, pas de souci :
vous n’avez pas besoin d’y avoir joué pour comprendre le film. On peut deviner que les deux
œuvres se passent dans le même univers, mais c’est subtil.
Pour ce qui est des
clins d’œil, ils sont très discrets. J’étais accompagné d’une personne qui n’y avait jamais joué, et
elle a pu apprécier le film sans se sentir perdue ou exclue.
Sinon, le film m’a énormément divertit par son ambiance et ses morts relativement graphiques.
En même temps, c’est un peu ce qu’on cherche dans ce genre de film : des morts stylés et un
minimum de tension, pas vrai ? Je dirai que les décors sont quand même bien travaillés, mais si
la direction photographique ne met pas grand-chose en valeur et ne propose pas grand-chose
de mémorable.
J’aimerais aussi mentionner que le film a quelques moments rigolos, sans pour autant tomber
dans un humour agaçant. C’est léger, jamais déplacé, et ça donne même l’une des scènes de
mort les plus cools du film.

Finalement, j'ai l'air d'avoir été négatif durant se texte, ce qui n'est pas totalement faux, de plus, j ne crois pas que ce film soit mémorable ni franchement effrayant. Par contre, du moment que j'ai compris que le film ne brillera pas par ses dialogues, j'ai passé un très bon moment devant
Until Dawn. Je pense qu’il rentrera dans la catégorie des plaisirs coupables pour beaucoup, un peu comme ''la cabane dans les bois'' si je dois le comparer a un autre film. Pour
ma part, je ne serai pas déçu de me le remater à sa sortie Blu-ray.

![[ Cinéma ] Critique du live-action Blanche-Neige](https://static.wixstatic.com/media/ad25fc_daf7307fd5d743a790c3d9d5a82597b2~mv2.jpg/v1/fill/w_980,h_1225,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/ad25fc_daf7307fd5d743a790c3d9d5a82597b2~mv2.jpg)
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