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[ Cinéma ] Critique du live-action Blanche-Neige

Dernière mise à jour : 30 avr.



Malgré les critiques négatives à l’égard de ce dernier live-action Disney, je n’ai pu résister à l’envie de me faire ma propre opinion. 


Nous débutons l’histoire par une rétrospective de la vie de Blanche-Neige, bien avant l’arrivée de sa méchante belle-mère. En effet, ce nouveau long métrage réinventé ne s’est pas fait attendre. Que ce soit par des reprises exactes de séquences du dessin animé de 1937 ou par une réinvention de l’histoire originale, Marc Webb a su apporter une touche originale au vécu de notre héroïne, que l’on découvre ici de façon plus approfondie qu’auparavant. 


Dès les premières minutes, on ressent l’harmonie qui règne dans le royaume durant l’enfance de Blanche-Neige, ainsi que l’amour sincère que ses parents et leur peuple lui portent, transmis notamment à travers les chansons. C’est aussi dans ces premières séquences que l’on comprend que le symbole de la pomme prend une place encore plus centrale que dans le film original. Ici, elle représente la paix et l’amour entre le royaume et le peuple, contrairement à l’œuvre de 1937, où elle n’est que l’instrument du poison offert par la sorcière. 


Le rôle du prince charmant est également totalement repensé. Il n’est plus un personnage secondaire et banal, comme dans le dessin animé. On retrouve en lui un mélange de voleur à la Aladdin et de garçon fougueux à la Peter Pan, prêt à sauver sa tendre Wendy. Même si ce choix est surprenant, j’ai apprécié que le réalisateur ait pris le temps de développer davantage ce personnage au lieu de lui donner un simple rôle de « baiser final ». 



Malgré les nombreuses polémiques autour de la couleur de peau « trop foncée » de l’actrice Rachel Zegler, d’origine colombienne, le réalisateur a su remettre les choses en perspective : le nom « Blanche-Neige » lui vient du fait qu’elle est née pendant une tempête de neige, et non parce que sa peau serait « blanche comme neige », comme c’était le cas dans le conte de 1937 ou celui de 1812 des frères Grimm. Un détail important selon moi pour mieux reconnecter avec le sens original du conte. 


Malgré les critiques sur le jeu d’actrice de Rachel Zegler, je trouve qu’elle a su insuffler une toute nouvelle personnalité à son personnage. Elle incarne une Blanche-Neige plus forte, plus indépendante, loin de l’image d’une princesse en détresse attendant son prince. Elle apporte lumière et joie au personnage. Gal Gadot, quant à elle, propose une Méchante Reine un peu caricaturale, mais néanmoins divertissante. 


Les sept nains sont ici remplacés par des créatures magiques en CGI, une décision prise à la suite des remarques de l’acteur Peter Dinklage concernant les stéréotypes liés au nanisme.  





Quant aux effets visuels des animaux de la forêt, ils m’ont parfois semblé plus proches de peluches que d’êtres vivants, même s’ils gardent un aspect mignon. Les décors, bien que féeriques, souffrent par moments de l’utilisation trop visible de fonds verts, ce qui nuit un peu à l’immersion dans un univers censé être « live-action ». 


Enfin, j’ai trouvé que certaines chansons manquaient d’originalité ou de rythme entraînant, ce qui m’a empêchée de vraiment m’y accrocher. En revanche, j’ai apprécié l’audace du réalisateur concernant la fin tragique de la reine, même si j’ai trouvé dommage de ne pas avoir conservé la scène mythique du film de 1937. 


Je salue le courage de Marc Webb d’avoir osé réinventer un film aussi culte de Disney. Ce nouveau Blanche-Neige reste un film divertissant, mais je doute qu’il marque les nouvelles générations autant que le dessin animé a pu marquer la nôtre.




 

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