[ Festival ] Simple Plan et Untitled/1 font vibrer le Festivoix !
- Sabrina Bouchard

- 6 juil.
- 3 min de lecture

Dire que j'avais hâte à ce soir est un euphémisme. Simple Plan et Untitled/1 sur la même scène pour le Festivoix de Trois-Rivières, c’est quelque chose de spécial. Me dire que c’est ici même, il y a 17 ans, alors que le Festivoix s’appelait encore L’International de l’art vocal, que j’ai vu Simple Plan pour la première fois et assisté à mon tout premier gros concert… ça me rend incroyablement nostalgique. C’est donc avec une grande émotion que j’ai remis les pieds sur le site ce soir, pour revoir ce groupe qui a accompagné toute mon adolescence, et même ma vie d’adulte. D'ailleurs, petit détail qui a tout de même son importance : aujourd’hui, nous étions enfin au soleil, enfin au sec. La pluie nous a laissés tranquilles, pour une fois !
Tout d'abord voici les photos pour les performances de Gabi Hartmann et Ingrid St Pierre

C’est alors que je me tiens au milieu de la foule qu’Untitled/1 fait son entrée sur scène. Pour les avoir vus cet hiver lors du Nightmare Before Christmas, je savais qu’Isabelle offre une performance incroyable en spectacle. Mais là… elle a clairement élevé le niveau.
Je pense que la présence de l’ancienne animatrice de la défunte chaîne MusiquePlus a grandement contribué à cette vague de nostalgie. (Pour les plus jeunes d’entre vous : MusiquePlus était une chaîne de télévision consacrée à la musique, qu’elle soit locale ou internationale. On y présentait des émissions sur tous les styles musicaux, jusqu’à son rachat et son changement de nom en 2019.)
À l’époque, beaucoup de gens de mon âge passaient des heures devant la télé à regarder les émissions et entrevues qu’elle animait avec différents groupes. Et d’après ce que je me souviens d’elle à l’écran, elle n’a rien perdu de son charisme.
Sur scène, elle déborde d’énergie : elle saute partout, communique avec le public, mais aussi avec ses musiciens, avec qui elle partage une symbiose tout simplement magique. Elle regarde les spectateurs de façon à donner l'impression que, même si vous n’êtes pas collé à la barrière, c’est vous qu’elle regarde. Cela donne vraiment l’impression de participer pleinement à ce qui se passe sur scène.
Untitled/1 est l’un des groupes à plus petite échelle que j’adore voir en concert. Si vous aimez le punk rock des années 2000, avec beaucoup de nuances, vous allez adorer Untitled/1 !

Passons maintenant à ceux qui nous ont chanté tant de chansons pendant nos périodes rebelles — et qui, pour nos parents, représentaient presque un enfer musical (désolé papa, I can’t be perfect) : Simple Plan.
Bon, je crois qu’à ce stade, chaque lecteur a bien compris que je suis fan de Simple Plan depuis la sortie de leur premier album No Pads, No Helmets… Just Balls, en 2002. Malgré tout l’amour que j’éprouve pour ce groupe, ce n’était que la deuxième fois que j’assistais à l’un de leurs concerts — et la première depuis qu’ils sont passés à quatre membres. Je dois dire qu’avec l’énergie de Pierre, Sébastien, Jeff et Chuck, on n’y voit que du feu !
Dans la foule, tout le monde chantait : les nouvelles chansons, bien sûr, mais aussi les classiques de leurs débuts, ceux que les journaux comparaient aux Beatles à l’époque, comme I’d Do Anything, Addicted et bien d’autres encore.

Lorsqu’ils ont joué Jet Lag, ils ont invité Marie-Mai à monter sur scène pour chanter avec eux. La foule était déjà en feu avant Jet Lag, mais l’arrivée de Marie-Mai a littéralement électrisé l’ambiance. L’énergie entre Pierre et leur invitée — bien connue des Québécois — était incroyable.
Nous avons aussi eu droit à une nouvelle chanson, une première mondiale, puisqu’elle n’avait encore jamais été jouée : Nothing Changes. Elle accompagnera la sortie de leur documentaire Amazon, qui retrace l’histoire du groupe. Je dois avouer que cette chanson m’a donné le même feeling que lorsque j’ai découvert leurs deux premiers albums. J’ai d’ailleurs très hâte de pouvoir l’écouter sur les plateformes de streaming.
Et pendant la très attendue I’m Just a Kid, Chuck est descendu de la scène pour faire du body surfing ! Pierre a pris sa place à la batterie, pendant que Sébastien chantait avec le public. C’était tout simplement magique. Je savais qu’ils avaient l’habitude d’échanger leurs instruments sur scène, mais le vivre en direct, c’est encore plus génial.
Après une soirée pareille, il va sans dire que je retournerai voir Simple Plan en concert — et cette fois, je n’attendrai pas 17 ans avant d’y retourner !









































































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