[ Festival ] Festivoix jour 3
- Sabrina Bouchard

- 29 juin
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 juil.

Nous revoici pour une troisième journée consécutive au FestiVoix de Trois-Rivières. Aujourd’hui, laissez-moi vous parler de Pulley, Bigwig et Bad Religion.
Pour cette troisième soirée de festivités, je dois dire que je suis arrivé tard — juste à temps pour Pulley. Et, à mon plus grand plaisir (notez ici le sarcasme), le ciel s’est tout simplement déchaîné pendant notre venue vers le site. C’est donc complètement trempé que j’arrive sur place. Il faut dire que la météo, cette année, n’est vraiment pas de notre côté… surtout pour les groupes punk au FestiVoix. Que serait un festival sans pluie, surtout un FestiVoix ?
Mais malgré Dame Nature, qui semble vivre son plus grand chagrin d’amour, laissez-moi vous dire que les amateurs de punk ne se sont pas laissés décourager pour si peu. À mon arrivée, le site était déjà bien rempli.
Voici les photos des prestations de Élage Diouf et Marjo

C’est donc avec l’impression de sortir de la douche, mais tout habillé, que je me place devant la scène du Fleuve pour le début de Pulley. Dire que le groupe m’a impressionné est un euphémisme. Je ne les connaissais pas avant ce soir, et j’ai eu une excellente première impression.
Nous offrant un bon punk aux rythmes rapides et bien nuancés, le groupe était clairement là pour faire bouger la foule — et c’est exactement ce qui s’est passé. Formé en 1994 en Californie, on comprend rapidement que Pulley a de l’expérience sur scène. Communicatifs et énergiques, ils nous ont livré une superbe performance.
Pendant leur passage, la foule s’est bien réchauffée. On pouvait voir de petits groupes former des pits, d'autres danser et simplement profiter du moment ensemble. Voilà ce que j’aime du punk : cette impression que nous sommes tous unis, cette musique qui nous rassemble et nous fait vibrer à l’unisson.
Me voici encore au même point : je vais ajouter Pulley à ma playlist, aucun doute là-dessus. Pour ceux qui ne les connaissent pas, foncez à leur prochain concert au Québec ou découvrez leur contenu en ligne — vous allez adorer !

En deuxième partie, sur la même scène, c’est le groupe Bigwig qui monte sur les planches. Formé en 1995, originaire du New Jersey et proposant un punk hardcore, leur musique était beaucoup plus agressive que celle du groupe précédent.
Plusieurs festivaliers s’étaient déplacés spécialement pour les voir — et laissez-moi vous dire qu’on le remarquait assez vite. Les pits étaient plus intenses que durant Pulley, les spectateurs chantaient en chœur avec le chanteur, et plusieurs dansaient au rythme de la musique.
Malgré la pluie pendant leur performance, quelques bodysurfeurs ont été aperçus du côté droit de la scène, accompagnés… d’un crocodile gonflable de piscine ! Malgré l’agressivité de la musique, l’ambiance restait respectueuse. Étant placée très près de la scène, j’ai rarement assisté à un concert d’aussi près sans craindre d’être bousculée ou blessée par l’excitation générale. Honnêtement, j’ai été agréablement surprise : les gens pouvaient sortir de la foule et y revenir sans que personne ne soit embêté.
C’est, sans aucun doute, ma meilleure expérience dans une foule pendant un show punk hardcore. J’étais du côté gauche de la scène, là où se trouvaient quelques enfants accompagnés de leurs parents — je ne sais pas si l’ambiance était la même à droite, mais ce petit détail a rendu le moment encore plus spécial pour moi.
Pour revenir à Bigwig, j’aurais aimé les connaître avant ce concert. Ils sont, jusqu’à maintenant, mon plus gros coup de cœur du festival.

Nous poursuivons avec la tête d’affiche de la soirée : les vétérans du punk, Bad Religion !
Pour ceux qui vivent dans une caverne et ne connaissent pas Bad Religion, ce groupe originaire de San Fernando Valley, à Los Angeles, a été créé en 1980. Pour ma part, c’était ma deuxième fois à l’un de leurs concerts — d’ailleurs, encore une fois sur ce même site — et je dois dire que je n’ai pas été déçu de leur performance.
Toujours aussi rassembleurs, les gars savent comment unir et faire participer une foule. Se tenir au milieu de la foule et chanter les classiques du groupe… ça n’a tout simplement pas de prix.
Parlons de la foule : elle était en feu durant leur set. Le fameux crocodile gonflable était toujours là, mais cette fois, il était accompagné d’un autre supporteur gonflable : un homme nommé affectueusement Fernando. Son passage n’est pas passé inaperçu auprès des festivaliers.
Tout au long du concert, on se sent unis. On sent qu’on fait partie de quelque chose de plus grand — et c’est exactement ce sentiment qui fait que, lors de mon tout premier concert d’eux, comme ce soir encore, j’ai autant accroché au groupe de Los Angeles.
Si, à ce jour, vous n’avez pas encore eu la chance d’assister à l’un de leurs concerts, en festival ou en salle : foncez. Ils ne sont plus tout jeunes, certes, mais ils sont la preuve vivante que le punk et la jeunesse, ça se vit dans le cœur — pas dans le nombre d’années passées sur cette Terre.













































































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