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[Exposition] Exposition sanglante et vidéo cinglant.

Comme vous observerez sur les photographies les créations lors de l’exposition éphémère Diffraction est sous la thématique de la créations sanglantes qui à mon avis habite la planète depuis longtemps. Des esprits diffractaires, dans des réalités diffractales (sic) est une exposition étudiante qui explore et navigue à travers le décalage, la déviation et la distorsion par le biais des relations interartistiques et interdisciplinaires. Les projets exposés suivent un processus intéactif qui articule un aspect « recherche » et un aspect « création ». Les personnes étudiantes jonglent subjectivement avec la double-hélice de la disciplinarité par les arts ; soit une intégration plurielle des médiums artistiques et un cannibalisme disciplinaire qui emprunte concepts et méthodes à d’autres disciplines du savoir. L’archéologie, la philosophie, la biologie, l’anthropologie, la paléontologie, les communications, l’infrapolitique, la psychologie, les sciences médicales et d’autres disciplines ont été profanées, questionnées et appropriées pour que se co-constituent de nouvelles approches hybrides. L’intégration et l’hybridité sont variables, ainsi la créativité artistique épouse la complexité et la superdiversité du monde actuel. Vous pourrez regarder l’intensité  de l’artiste Ève-Marie jouant le rôle d’une psychopathe et on y croit. 

Rahissa Badibanga, Vincent Béchard-Ouellet, Sabrina Bolduc, Enzo Borel, Ève-Marie Bouchard, Eva Bougnon, Emmy Bouvette, Olivier Brisson, Florence Brisson-Brassard, Marie Camps, GrégoryCoeur, Brooke Desbiens, Louna Deschamps, Marie-Ange Desmeules, Hind Assia Ennigrou, Sarah Beaulieu.


La diffraction, concept important à certaines méthodologies féministes, cherche à cartographier les interférences, plutôt qu’à répliquer, reconduire et reproduire le statu quo. Il s’agit d’une approche de la recherche qui perturbe la hiérarchie entre chercheur·euses et objet de recherche en venant souligner la problématique entre les binarités théorie/pratique, outils de recherche/données, passé/présent, unité/diversité et mémoire/évidence. 


S’en suit le vidéoclip "Great Again" – Desaxed


Ce vidéoclip créé par Florence Brisson-Brassard pour le groupe punk Arvidien Desaxed explore la tension entre discours public et résistance souterraine, en s'inspirant du concept d'infra-politique de James C. Scott. À travers Great Again, une chanson parodique et critique des discours populistes de Trump, le groupe s'amuse à déconstruire l'image qu'on se fait du punk : alors qu'ils devraient incarner la contestation, les musiciens adoptent un discours ambigu, même complice des idéaux républicains. Par cette inversion des rôles se renforce ainsi la satire politique, dévoilant la fragilité des discours dominants; « Make Fascism Great Again ». Lorsque que vous le visionnerez, vous allez voir ce qui pourrait arriver à Trump, ce qui en réjouira plusieurs….


 Mélangeant vidéo, musique, stop-motion et performance, ce projet invite à vivre l’absurdité des promesses politiques dans une formule de jam où la frontière entre l’artiste et le public est loin des conventions traditionnelles du spectacle.



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