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[ Critique Cinema ] Until Dawn : La Mort sans Fin – Quand l’horreur tourne en boucle 


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Je suis allée voir Until Dawn : La Mort sans Fin en espérant retrouver l’ambiance glaçante du jeu vidéo original. Verdict ? Un film qui a des idées, de l’énergie… mais qui finit par se perdre dans ses propres excès. 


Une nuit, encore et encore… 


Le pitch avait de quoi séduire : un groupe d’ados coincé dans une maison isolée, traqué par des créatures cauchemardesques, condamné à revivre la même nuit à chaque fois qu’ils meurent. C’est Un jour sans fin version slasher, avec une ambiance montagnarde bien flippante. Sur le papier, ça fonctionne. Et pendant la première demi-heure, j’y ai cru. 


Du sang, des monstres… et trop d’idées 


Le réalisateur, David F. Sandberg (Lights Out), s’amuse avec les codes de l’horreur. Il y a du rythme, des meurtres bien gores, une tension constante. Mais très vite, le film veut tout faire : Wendigos, sorcières, vers géants, hallucinations, rituels… À force de multiplier les menaces, on finit par ne plus avoir peur de rien. C’est trop. Des personnages clichés, mais pas inintéressants.


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Côté casting, mention spéciale à Ella Rubin ( Anora ), convaincante dans le rôle principal. Mais les autres personnages sont assez stéréotypés (le mec macho, la meilleure amie sarcastique, le geek peureux…). On aurait aimé un peu plus de nuances, surtout quand le film veut nous faire croire que « chaque choix compte ». 


En résumé 

Until Dawn : La Mort sans Fin n’est pas un mauvais film. Il est divertissant, nerveux, parfois drôle malgré lui. Mais il manque de cohérence et d’âme. Les fans du jeu risquent d’être déçus par l’adaptation trop libre, et les amateurs de cinéma d’horreur pourraient décrocher face au trop-plein de rebondissements. 


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