top of page
black-glitch-effect-texture.jpg

[ Concert ] Le Hardcoremania à la Sainte-Paix

Le clash des thrashers et des wardancers


ree

On attendait bien sûr le retour de Blank à Drummondville, terre d’accueil de cette jeune formation de hardcore. Avec eux, Dead Velvet, Soulthief et Basterds… Peut-on demander plus de noms pour célébrer la sortie du nouvel album The Descent à la Sainte-Paix? Je ne crois pas… On en a eu dans les dents toute la soirée. Une communion musicale qui a plu à une assemblée d’amateurs, nombreux et éveillés. Notre photographe bousculé dans l'enthousiasme de tous en est revenu vivant et en un morceau… fantastique! Une soirée qui s'inscrit dans ma sélection de spectacles inoubliables de l’underground, parmi la multitude de ceux que j’ai pu voir auparavant… je suis peut-être trop vieux  pour y participer activement, mais je sais toujours reconnaître toute la performance sur scène que ces quatre bands déchaînés et rassembleurs ont donnée aux fans de Hardcore. 



ree

Jesse James, ‘’frontman’’ de la formation, encore nous démontre, que non seulement on peut bouger sur un stage, mais que ce n’est pas une cage. Se retrouvant sur le comptoir du côté de la scène ou encore mieux, en plein milieu des thrasheurs qui tournent en rond… on dirait qu’il est dans l'œil du cyclone. Il est en plein contrôle et je vous le dis, ce n’est vraiment pas facile à manœuvrer, car au-devant de scène, l’espace est principalement le territoire de wardancers qui se font aller à coups de kata dansant avec une folle énergie. Dans ce groupe, en plus, chacun a son micro et le venin y sort au besoin, une première partie qui serait la tête d’affiche. J’adore le son de la guitare avec un Stretch en transe et le son de la basse de Skunk qui résonne très Californien dans plusieurs titres, vraiment ‘’nice’’. Est-ce qu’on a bien réchauffé la salle… non, elle est déjà en feu!



ree

Le brin de folie amené par l’équipe en caleçon léopard-tête de mort est toujours rafraîchissant avec un Cum Dracula qui débute la séance de bousculade fraternelle. Jericho nous amène dans son monde plus lourd bien dosé avec ses pig screams. Il s'adresse souvent à la foule et anime les wardancers qui n’ont pas perdu en vélocité. De plus, on a droit à un duo avec Maxandre Laplante, qui reviendra par la suite avec ses deux formations respectives (Basterds et Blank)...’’ what a rush!’’ dirait mes lutteurs préférés. On tient la cadence et personne n'est différent, s’il y a des gens qui sortent, c’est pour prendre de l’air et revenir le plus rapidement possible, car le niveau ne baisse pas d’un cran du début jusqu’à I can be your Johnny Cash . Est-ce que les vitres de la Sainte-Paix vont tenir? J’en profite pour faire une petite annonce pour le groupe, car malheureusement, ce fut une des dernières prestations de leur ami et drummer Mathieu ‘’Fretchy’’Fréchette et ils sont à la recherche d’un nouveau membre: à voir sur leur page Facebook.



ree

Aussi de la communauté musicale Drummondvilloise, Basterds nous entraîne dans un hardcore avec un zeste de nu-metal qui est très rassembleur. On commence en force avec Outcast, titre de leur dernière vidéo. À la demande d’Alexis Francoeur, thrashers et wardancers font front commun pour recevoir le chanteur et la bassiste en pleine prestation pour une séance de body surfing sans que le rythme ralentisse… bravo Drummondville, vous êtes merveilleux!  On est dynamique sur scène et c’est contagieux. Je me souviens à quel point A place to call hell déménage. Un temps fort, bien sûr, par la présence de Louis-Félix (Blank) qui vient s’unir au micro pour défoncer la baraque. J’étais à une première de voir Basterds en spectacle et j’ai adoré chaque instant. Silence and Anger est un bel exemple du mixte nu-metal/hardcore, style boudé par les métalleux dans les années 90, mais qui à mûri comme un bon vin. J’adore le son et avec le temps, on remet les détracteurs du style à leur place: ne changez rien, le son et l’entrain de cette formation n’a pas à avoir aucune retouche, juste un public à chaque fois comme ce soir. 



ree

Nous voilà arrivés avec le ‘’deathroller’’ de la rive sud, les brutes au volant de leur rouleau compresseur musical, ceux qui portent un flambeau de pure agression ``dans ta face’’, j’ai nommé: Blank. Il est clair dans leur intonation, dans leurs postures qu’ils ne sont pas là pour la demi-mesure. Si vous n’étiez pas prêts, eux  ils l’étaient: une avalanche de brutalité qui déferle dans la salle au plaisir de tous. Pièce par pièce, l’album est joué: Warborn jusqu’à The Descent. Bien sûr on profite de la présence d’Alexis (Basterds), qui était sur la track de l’album pour Warpath… Imaginez le résultat dans la place! Les gens montent sur scène pour se relancer sur leurs semblables et à un certain point, même les membres des autres groupes arrivent sur la plateforme pour eux aussi se lancer dans le ’’vide’’ ou sur celui qui sert de matelas…:’’this is madness!..NO, this is DRUMMONDVILLE!!!’’. Louis-Félix tient la scène d’une main de fer avec le soutien de Maël, Maxandre et Hiro-Maël jusqu’à la fin. Belle job les gars, vraiment. 


En fait, bravo à tous, car ce soir, ce n’était en rien une compétition, mais bien une union de quatre formations formidables qui se sont réunies pour nous donner le meilleur d’eux même. J’ai eu une idée pour vos ventes (merchs): un protecteur buccal (mouthpiece) de thrashers avec votre effigie… toujours pratique pour ce genre d'événement haut en voltige et brasse-camarade. Encore merci à la Sainte-Paix pour cette belle soirée et à leur staff toujours aussi accueillant. Petite annonce pour Blank et Basterds: On les revoit à Québec, à la Source de la Martinière, le 25 octobre, en compagnie de Northwalk et Sudden Waves… Là aussi ça va frapper fort!


ree

Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground

Willo Olsen, Photographe cascadeur


On encourage les groupes de la relève et de notre underground musical:


Dead Velvet:

Soulthief:

Basterds:

Blank:


Commentaires


bottom of page