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[ Review Concert ] Burning the Oppressor, Insurrection, Hopeless nation et Deadman's Prophecy: le Trou du Diable en feu


Nous voilà à cette soirée tant attendue du deuxième spectacle de Burning the Oppressor pour la sortie de leur puissant album Waking nightmare. Nous sommes dans cette salle (Salon Wabasso), bien avant le début du spectacle pour parler à tant de visages connus: les membres de Nova Spei, les organisateurs de Trois-Rivières Metalfest (responsable de l'événement ce soir), membres de la scène de l’underground, famille, amis, fans…name it!!!


Une brochette de groupes de haute voltige, de décibels délirants, de nombreux moments qui nous font passer une soirée mémorable. Tant de choses à remarquer et de gens avec qui jaser. Il m’est souvent arrivé de vouloir me dupliquer pour être à plusieurs spectacles en même temps. Ce soir, j’aurais aimé me multiplier sur place et je crois que ça a un peu paru lors de mon entrevue avec Burning the Oppressor: ça tournait tellement dans ma tête. On nous l’a rappelé à plusieurs reprises, en cette soirée de finale où le Canadien de Montréal jouait sur la glace, et on a mis de côté notre sport national pour célébrer cet événement.


Deadman's Prophecy

Carl Rodrigue Basse: voix

Dave Lambert: guitare-voix(back)

Francis de Carufel: batterie


On débute cette fête avec un groupe bien connu de la région, trois grands gaillards qui prennent place et ils se nomment Deadman's Prophecy. Devant une assemblée déjà nombreuse, Clock, chanson qui est un choix judicieux pour lancer les hostilités. Moment mémorable qui se passe sous mes yeux, une petite fille souriante qui slam sur son père aussi amusé par la chose… moment seulement disponible pour des événements pour tous les âges comme ce soir. La chimie est claire entre la ‘’Brute’’ (Dave) et le ‘’Cowboy from Hell’’ (Francis) qui nous témoignent que la musique de l’underground est une histoire de chums avant d’être un maillon de l’industrie musicale. La communication avec la foule est fluide et All the Pain électrise même les têtes chauves. On termine avec Distorted Euphoria, pour cette courte prestation avec les applaudissements de la foule. Deadman’s Prophecy nous a encore fait décoller dans cet univers metal de la Mauricie. Quant à Dave Lambert, on se retrouve dans moins de 24 heures, cette fois-ci à la basse, en compagnie des autres membres de Last Dance Among Wolves



Hopeless nation


Frédéric Marchand: voix

Louis-Simon Bellerose: guitare (lead)

Guy Provencher: guitare (rythm)

Karl Héroux Rella: basse

Steve DC: batterie


De ce qu’on m’a expliqué de cette formation qu’à leur départ il y avait une tangente plus punk hardcore, mais, avec le temps et certaines influences de chacun des membres, les sonorités se développent rapidement pour, donner ce que l’Encyclopedia Metallum considère du Metalcore. Pour ma part, et je le dis vraiment humblement, c’est du puissant Hardore avec une variété de touches death et black adroitement ficelée pour leur donner ce petit je ne sais quoi de bien à eux. De définir Hopeless Nation sans parler de la performance du chanteur Frédéric Marchand sur scène serait un sacrilège. Debout, à genoux, à plat ventre sur un moniteur… peu importe le où et le comment, il est à forte intensité, spécial ‘’dans ta face’’ avec une détermination de nous faire bondir sur place. On commence par Familly du premier Ep Our Mistakes paru en 2004, les admirateurs de longue date auront droit à une multitude de titres venant de leur album Built From Scratch (2009). Le trash devant la scène est de plus en plus fréquent, on s’anime, on s’excite… c’est justement le bon moment et le bon endroit…encore plus au moment de l'arrivée de Blackout. On arrive au l’on ‘’salue’’ avec un f.u. Donald Trump, avant de jouer ma chanson préférée de leur performance: Premonition.  Frédéric nous demande: êtes-vous prêt?  La réponse de l'assemblée était clairement positive… les gens sont allumés et ce n’est pas un feu de paille qui brûle au Trou du Diable ce soir. 



Insurrection


Stef : voix

Antonin 'Fuzz': guitare

Martin Samson: basse

Guillaume St-Georges: batterie


Mais qu’est-ce que ça peut ressembler un band de death metal de Gatineau? Ils ont cinq albums, dont le dernier, Obsolescence, parut en septembre 2024. Quand je leur ai demandé quelques jours avant, j’ai tout de suite compris que j’avais affaire à des personnes spéciales, avec un sens de l’humour. Alors j’avais bien hâte de voir si leur metal était à la hauteur de leur facette de farceur. Mais qu’est-ce que c’est que ça? En moins d’une minute j’ai l’impression d’être face à face à un Amon Amarth, avec les têtes et les cheveux qui tourbillonnent sur un son qui m’est rapidement acquis. Le groupe nous en met plein la vue et les oreilles avec leur titre The Gathering (voir le vidéo plus bas). Stef n’attendra pas la réaction de la foule, il l’a provoquera en descendant de sa plateforme et en partant déjà les hostilités dans un trash que parmi les plus courageux qui lui en donneront pour la peine en toute amitié et fébrilité. History Repeat it Self continue dans la même cadence, et devant la tribune c’est le ‘’brasse-voisin’’ qui continue…ce qui n’arrêtera pas vraiment, surtout quand arrive Assassin… ça déchire.  Ma conjointe, qui vient me voir pour me dire à quel point elle adorait ce qu’elle voyait et entendait. Je vous prie de me croire, c’est très rare que ça arrive qu’elle s’exprime de façon si solennelle. Mais c’est vrai, tout un show, toute une surprise, une prestation dynamique. Les musiciens dominent leur art et la foule leur rend en acclamation. Tout cela jusqu’à la fin avec Failures of the Flesh où Stef décide de finir sa prestation debout sur le comptoir du bar près de tous… Il remercie Shawinigan et nous le remercions en retour. Donc, ce band de death metal de Gatineau, c’est d' la bombe! Me voilà reparti avec un vinyle. Pendant ce temps, je vois l’image de mon banquier qui me regarde de travers… qu’il mange… une Snickers !




Burning the Oppressor


Kevin Bordello: voix

Sam Venne: Batterie

JF Roy: guitare 

Sam Venne: Batterie

Frédérick Mouraux: guitare 

Vincent Benoît: basse 


Nous voilà rendus au moment tant attendu, Burning the Oppressor, leur nouvel album Waking Nightmare, un Kevin Bordello gonflé à bloc devant plusieurs personnes qui le connaissent depuis longtemps du fait de son appartenance à la ville de Shawinigan. La salle est prête et Slayer Princess débute avec l’explosion d’animation que l’on avait prédite. Animal et Explode s'ensuivent et le tempo reste imposant. Kevin prend le temps de remercier tous les groupes qui ont précédé et avec raison, quelle soirée enivrante. On fait un retour en arrière avec la chanson Martyrise de l’album Damnation (2021) où je remarque encore plus le talent du vétéran JF Roy à la guitare, un gros WOW! On joue dans le répertoire de différents albums et la connexion reste solide. Chaque musicien joue son rôle et le spectacle qui nous est présenté est impeccable. La seule chose qui m’a déçu de ce spectacle m’appartient lorsque je prends une photo de Kevin qui chante près de son père qui se tient devant lui, en bas de la scène… floue, une photo est floue…je m’en tape la tête sur les murs! Je ne suis pas devin, mais j'ai entendu Never pour ma chronique sur l’album Waking Nightmare et je soupçonnais que ce serait une chanson vraiment intéressante pour les fans présents, une chanson qui à l’odeur du spectacle.  Maintenant que je l’entends ‘’live’’, je peux m’exprimer sur le fait que j’avais clairement raison…Never! Never! Ça détonne et juste bien positionné pour le spectacle. Kevin reste fort dans son vocal et sa prestance jusqu’à la fin. Tous applaudissent : c’est un franc succès. Good job les boys!!! 



Voilà une soirée magnifique, pendant que nos glorieux à Montréal avaient trouvé le fond du filet pour une victoire eux aussi! Hum, est-ce que j’oublie quelque chose ? Bien sûr l’entrevue… J’ai eu la chance d’échanger avec Kevin et Sam avant leur prestation de cette même soirée. Encore une fois, ils ont montré leur grande générosité dans le temps qu’ils m’ont accordé. Je suis certain que vous avez les yeux fatigués après m’avoir lu. Alors, fermez-les : c’est une entrevue audio. Juste pour vous, en stéréo: Burning the Opressor.







Christian Lamothe, chroniqueur de l’underground




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