top of page
black-glitch-effect-texture.jpg

[Festival] Rock La Cauze Jour 1

Voici les photos de Joé Lacerte du premier jour du Rock la cauze et une petite critique d'Alex Sévigny

ree








Mononc’ Serge débarque sur la scène du festival Rock La Cauze, accompagné de ses fidèles complices d’Anonymus. La foule est déjà bien chauffée, les Dales Hawerchuk ont mis la table, mais ce qui s’en vient, c’est un tout autre festin : Une décharge de métal francophone percutant, et furieusement libérateur.


D’un côté, Mononc’ Serge, chansonnier irrévérencieux, maître du sarcasme et roi des textes grivois à double (et triple) sens. De l’autre, Anonymus, groupe de thrash métal montréalais aux riffs aussi tranchants qu’une scie à chaîne. Ensemble, ils forment un cocktail explosif qui n’a rien perdu de sa saveur après plus de 20 ans de collaboration. Et hier soir, cette fusion a pris des allures de démonstration.


Dès les premières notes, le ton est donné : ce ne sera pas un spectacle pour les âmes sensibles. Le public rit, crie, headbang et chante à tue-tête des refrains aussi absurdes qu’acerbes. Des titres comme “Les patates”, “Sous-marin Brun”, “Un clown pour grand-papa” et “l’âge de bière” s’enchaînent sans répit, servis avec fougue. Le tout est évidemment entrecoupé des commentaires salés et hilarants de Mononc’ Serge qui reste fidèle à lui-même.


La scène vibre au rythme des guitares d’Anonymus, qui livrent une prestation impeccable et bien maîtrisée. La complicité entre les musiciens et le chansonnier ne fait aucun doute : ça trash et sa déraille. Dans la foule, l’ambiance est à mi-chemin entre un moshpit et un party de cabane à sucre sous l’influence de substances illicites.


Jeudi, ils ont prouvé une fois de plus qu’ils sont, ensemble, un joyau unique de la scène québécoise. Un duo improbable, devenu essentiel. Un autre spectacle réussi pour Mononc’ Serge & Anonymus. 



Le 7 août, à Rock La Cauze, GrimSkunk n’a pas simplement livré un bon show. Ils ont rappelé, avec une puissance rare, ce que peut et doit être le rock : une prise de parole, un acte de résistance, un moment anticonformiste.


L’ouverture du set est brutale et jouissive pour les fans. Les premières notes résonnent et déjà la foule s’excite.


GrimSkunk enchaîne ensuite avec, entres autres, “Gros tas d’marde” et “Les Insoumis” — des morceaux devenus cultes, interprétés avec une précision et une fougue qui respire le respect. Dans la foule, un grand moshpit se forme devant la scène et certains festivaliers font même du bodysurfing.


Ce qui frappe avec Grimskunk, c’est cette capacité à habiter la scène comme au premier jour. Pas de nostalgie poussiéreuse ici, mais une énergie toujours actuelle. Le chant tranchant, les riffs furieux, les mélodies soutenues. Même “La Vache”, n’a rien d’un clin d’œil fatigué. Elle explose aussi comme un feu d’artifice. 


Les plus jeunes découvrent; les plus vieux retrouvent un feu qu’ils croyaient éteint.

GrimSkunk n’a pas simplement fait vibrer la scène de Rock La Cauze — ils ont réveillé les consciences, ravivé les souvenirs et prouvé que le punk, quand il est sincère, ne vieillit pas.



Commentaires


bottom of page